la spirale fantastique

resto chez papa sous l'effet du rouge...

j'ai pas envie de bosser donc , direction le joueb!

samedi 22 janvier.je n'ai pas trop expliqué le repas alors je m'y remets.

l'euphorie d'avoir décrocher un rencard avec un HOMME ARTISTE peut-être, et l'effet démentiel que me procure mes deux côtes du rhône bien chauds ont stimulé mon esprit dans un sens qui ne pouvaient que plaire à néo et tom tom.

sitôt arrivée à leur station de métro, je file au premier épicier ouvert et tape une bouteille de bergerac, un bon rouge bien de chez nous qui me permettra de prolonger les effets. à 2€90 l'effet pour deux-trois bonnes heures, c'est rentable.

je suis HYPER CONTENTE (un peu comme dans les nuls...) et du coup je cours dans la rue avec mon pinard en main en rigolant comme une baleine.

interphone. je leur fait une composition musicale à ma façon par une légère pression de l'index continuelle.

ils m'ouvrent. bah oui, ils auraient pu ne pas m'ouvrir, hein!

je déboule en fanfare dans leur appart où ils sont, tels la couverture d'un "point de vue": néo assise sur le siège louis XV et tom tom encerclant de ses bras le dossier du siège. le couple royal revu et corrigé!!! j'ai envie de rire de plus belle mais c'est pas possible. je ris déjà de plus belle en beuglant "on s'prend l'apéro?!!!" en braquant fièrement ma bouteille de bergerac à 2€90 l'effet de deux-trois heures.

tom tom disparait direct à la cuisine en embarquant le bergerac, il ne se fait pas prier et se montre très solidaire en lisant dans mes pensées: FAUT OUVRIR LA BOUTEILLE TOUT DE SUITE!

et là, pendant qu'il débouche le pinard, je vais lui dire bonjour quand même car mon cadeau lui a tellement fait plaisir qu'il en a oublié les salutations!

je vais pour retirer mes converses en tentant une position en équilibre et je me gauffre dans un amas de coussins au sol.

et là, on papote. afin de remettre un peu mon cerveau en place et pour me reconcentrer sur les conversations car après on rejoint les autres et là, il est 20h45 et je suis complètement pompette,je décide de lancer LE sujet qui me force à me concentrer et donc à me faire légèrement décuver:

"raconte c'est quoi ton métier dans la boîte thomas?"

et là, je suis tant bien que mal, et même si ça concerne l'informatique, je m'intéresse . ce n'est pas contre thomas, non non non, mais l'informatique...beuuuuuuuurk!

et puis ça me fait plaisir de savoir comment ça se passe pour lui.

donc c'est tout bénef'!!!

21h, on redécolle...en laissant seul et à moitié rempli le pauvre petit bergerac...qui va se faire vider par les proprios  au retour.

je prie pour qu'on tape une autre bouteille de pinard au resto "chez papa" que je ne connais pas.

trucs du sud ouest qui m'ont dit.

dans la rue, je me rétame deux fois. une fois parce que tom tom me tire en avant et néo en arrière et une deuxième fois à cause d'une plaque d'égouts en pente et glissante.

on arrive au resto, les 5 autres copains nous y attendent avec des kirs en attendant qu'une table se libère. chai plus trop ce qu'on s'est raconté. on a vaguement parlé de mon rendez-vous avec thomas, où julien B m'a fait "alors" et moi "pffffffffffffff".

une table. "aaaaaaaah!"

à côté d'une bouteille géante de rouge "ooooooooooh!"

à table, il y a deux clans. à ma droite, les 4 mecs dont tom tom qui parlent comme des hommes, des vrais, et le second clan; julien B à ma gauche, néo en biais, et pascale en face de moi. je me dis que cette fois-ci il va falloir gérer car la dernière fois que j'ai vu pascale, elle a vraiment cru que je la draguais avec des "mais t'habites loin?". question totalement innocente dans l'intention mais bourrée de sous-entendus pour les autres.

le gaillac, vin rouge mythique des soirées avec wafaa qui m'a fait aimé le sud ouest par bouteille interposée vient gentillement se verser dans mon tout petit verre comparé à la bouteille géante.

arrivée maintenant des salades "boyardes". je crois d'abord qu'une assiette ou disons plutôt un saladier, fait pour 4 assiettes. non non, c'est taille unique par personne...

je ne vois plus mon verre de vin et ça m'inquiète. je le retrouve. rassurée la clacla.

néo me dit "elle est immonde ta bague!!!". à toute peine une consolation, trois gorgée en plus de gaillac.

puis tatage de bide entre julien B et moi pour savoir qui a le ventre le plus explosé. j'ai bouffé en 5 minutes les trois kilos de patates cuites au fromage qui tentent de faire une apparition entre les feuilles de salade et les quarts de tomates dans mon saladier. nouveau record de rapidité.

j'accélère le rythme de julien B en lui tendant de pleines fourchettes de patates et je constate les petits regards de pascale "ouuuuh!!!!hihihi!héhéhé...."au moins, à défaut d'être gouine à ses yeux, je suis bisexuelle dorénavant!

on en est presque à ouvrir un bouton du jean quand le serveur déboule en fanfare "un dessert?"...c'est ça...vas m'acheter un jean une taille au dessus et on en reparle.

mais y'a des vaillants! si si si je vous assure! julien M tente la tarte maison aux poires , pâte sablée avec son coulis de chocolat et fifou les profiterolles. nous, les tapettes, les cafés.

et puis julien M s'enflamme et perd complètement le contrôle de sa tarte en nous provoquant. "tu nous fais goûter?..." avec nos trois voix mielleuses (néo, pascale et moi). lui bonne pâte accepte.

en trois minutes on lui rappe sa tarte à coup de petites cuillères à café. comment décrire la tête de julien M?....!!!

mais on le remercie car c'était rudement bon et qu'il a eu raison de prendre un dessert. quand les profiterolles de fifou arrivent vers nous, fifou nous regarde comme si on était le remake des dents de la mer 1, 2 et 3 réunis pour un prime time. mais ça va, le fifou nous avait pas fait languir sur ses profiterolles alors on lui en laisse.

puis l'addition. on divise en huit et là, c'est la danse des cartes bleues dans la machine.

on décolle (comme on peut) du resto.

il pleut des cordes dehors. avec néo, on décide de retourner à leur appart à pieds. pascale se joint à nous et les mecs partent donc en caisse alors que moi je crée des piscines dans mes converses pendant la randonnée pédestre et féminine du 15e  arrondissement.

on arrive enfin. ils sont déjà installés les Ken avec leur accessoire de barbie: la Kro.

l'alcool redescend et la taille de boulot que j'ai à faire pour le lendemain augmente. alors je décide de filer prendre un taxi.

néo s'offre la mission de m'accompagner pour qu'on finisse de remplir nos pompes de flotte au cas où elle ne les étaient pas assez tout à l'heure. je retire des sous et là, marche dans les rues du 15e à la recherche d'un taxi. j'ai l'impression de chercher un chameau en plein pôle nord. rien. que dalle. je décuve de plus en plus après avoir foutu mes pieds dans une flaque d'eau creuse.et là, le taxi. au revoir néo, on s'appelle et zoum!

le taxi, il est gentil, il parle. mais moi j'ai pas envie de parler. mais je suis sociable et je trouve ça incorrect de ne pas discuter avec les taxis, alors on enchaine la discut'. il me parle de toutes les grippes, angines, et rhumes des foins qu'il a eu depuis 1982 et finit par "je voulais arrêter de bosser à 23 h et là, il est 1h30 et je bosse toujours, les clients n'arrêtent pas, moi j'aimerais bien m'arrêter car demain je me lève tôt"..."ah bah oui c'est sûr...suis désolée...."

j'ai horreur de culpabiliser dans un état d'ébriété. c'est quelque chose que je me réserve pour le réveil en général.

"14€70". purééééééééééée!!! c'est le prix que je paie quand je rentre d'odéon ça!!!!....ça se sent qu'il m'a fait payer ses heures de sommeil....

limite je lui ai payé une séance détente dans un spa avec épilation là....

puis, maison. enroulage dans la couette comme un nem après avoir fait de grands gestes et lancé deux- trois termes incompréhensibles à ma mère qui voulait savoir comment c'était passé mon rencard et ma soirée, et réveillé papa qui ronflait dans son fauteuil avec mon chat, minuit, sur les genoux.

soirée calme en fait.

Ecrit par clairwitch, le Lundi 24 Janvier 2005, 20:14 dans la rubrique "Actualités".

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